L’eau et l’Homme dans la commune de Villards d’Héria.


L’eau et l’Homme
dans
la commune
de
Villards d’Héria

L’eau et l’Homme à Villards d’Héria
Il y a très longtemps, des gens se sont installés au bord d’une rivière que nous avons appelé l’Héria. Grâce à cette eau, il pouvait boire, se laver, laver leur linge, leur vaisselle, faire boire leurs animaux, arroser leurs cultures.
Par la suite, les Hommes ont utilisé la force de l’eau pour faire fonctionner des machines, comme les moulins qui bordent la rivière avec leurs roues à aube.
Puis l’eau à permis de faire de l’électricité pour alimenter les usines.
Tout ce travail a attiré de la main d’œuvre, des personnes qui se sont installés aux villages, qui se sont mariés, ont eu des enfants. Il a donc fallu construire des maisons, une mairie, une école et des commerces se sont ouverts.
Il reste dans le village des traces de ce passé pas si lointain…
Ludine










Notre école
Dans notre village coule une rivière nommée l’Héria. Grâce à elle, des Hommes se sont installés et ont fondés le village. Ils ont bâti des usines, construit des maisons et fait notre école. Sur son fronton, nous pouvons lire 1913.
Avant, les filles étaient d’un côté et les garçons de l’autre.
Anouck et Justine












Le moulin à roue à aube
En se baladant dans le village avec Olivier du CPIE, nous sommes passés à côté de chez Ludine, une camarade de classe. Elle vit dans l’ancien moulin. Nous avons observé sa roue à aube qui servait aux meuniers à moudre le grain il y a longtemps.
Dorian

Aujourd’hui                                                                                                                                                                    Il y a longtemps


La farine
Pour fabriquer la farine à l’époque, les paysans emmenaient le blé qu’ils avaient cultivé au meunier pour qu’il le transforme grâce à son moulin. La roue à aube entrainait les engrenages à l’intérieur du moulin et la meule écrasait le grain pour faire de la farine.
Kevin


La tournerie
Dans notre Jura, la tournerie a été utilisée jusqu’à l’arrivée du plastique. A partir de là, les petits ateliers et les entreprises où l’on tournait ont fermé. La tournerie se pratiquait avec du bois local. Grâce à l’Héria, des gens se sont installés car l’eau leur était très utile.
La tournerie sur bois était employée pour fabriquer des objets grâce au tour à bois et à l’aide d’outils de coupe. Beaucoup de formes, simples et complexes, pouvaient être réalisées telles que des quilles et bien d’autres.
Léonie et Lola


Il y a environ un siècle, la majorité de gens de la campagne étaient des paysans. Certains cultivaient leurs terres, d’autres faisaient de l’élevage. Par contre, en hiver, ils ne pouvaient pas faire ces activités donc ils construisaient chez eux des ateliers de tournerie pour passer le temps mais aussi pour gagner de l’argent. Ces personnes étaient des travailleurs saisonniers.
Selen et Justine


Le petit lait
Le petit lait est un liquide que l’on trouve à la surface des yaourts frais ou encore quand on laisse reposer le lait pour faire du fromage. Il est composé à 94% d’eau. Il se nomme aussi « lactosérum ».
Avant, nous nous en servions pour fabriquer du plastique qui s’appelait la Bakélite, mais il n’était pas assez solide pour supporter la chaleur. Alors, nous avons inventé un nouveau plastique appelé la Galalithe composée uniquement de produits chimiques.
Selen et Loïs










Les fenêtres des usines
Avant, les fenêtres des usines servaient à apporter un maximum de lumière naturelle parce qu’il n’y avait pas d’électricité. Elles étaient le plus souvent positionnées au sud du bâtiment, lieu le plus ensoleillé. Elles étaient composées de dizaines de carreaux qui servaient à apporter un maximum de lumière aux ouvriers. A l’arrivée de l’électricité, on a parfois condamné ces fenêtres pour récupérer de l’espace à l’intérieur de l’atelier.
Emilien


Les chéneaux en bois
Avant, dans nos villages, les chéneaux étaient en bois. Ils servaient à récupérer l’eau de pluie qui tombait sur les toits. L’eau finissait dans une citerne et c’était bien mieux que de se la recevoir sur la tête.
Les chéneaux sont présents au pied des pentes du toit.
Anouck et Maëlle

La scierie
Notre Jura est un département très boisé. Nous avons donc différentes essences d’arbres dans nos forêts, voilà pourquoi il y avait beaucoup de scieries jusqu’à il n’y a pas si longtemps. La force de l’eau y était utilisée pour faire fonctionner des machines. Puis, l’électricité à remplacé la force hydraulique comme ça a été le cas à Villards d’Héria.
Dans une scierie, on y débite les troncs d’arbres pour en faire des planches par exemple.
Alix




L’électricité
Il y a longtemps, nous n’avions pas forcément d’électricité dans nos villages, voilà pourquoi les usines avaient beaucoup de grandes fenêtres avec des dizaines de carreaux orientées au sud. Dans les maisons, on s’éclairait à la bougie et ce n’était pas aussi simple que d’actionner un interrupteur. Dans les années 1815-1850, on a commencé à utiliser la force hydraulique pour créer de l’électricité. Dans les villages, certaines retenues d’eau, comme c’est le cas à Villards d’Héria, permettaient d’augmenter ou de réduire le débit d’eau qui faisait tourner les roues à aube dans le but de réguler la production d’électricité en fonction de nos besoins.
Loïs et Paola
(Voir la photo de la scirie)
Les bars et les commerces
Quand le travail s’est développé au bord de l’Héria, des commerces ont fleuri dans la commune comme le café des touristes qui se trouvait non loin de notre école à l’entrée de l’impasse de l’écluse.
Ludine et Paola
 Avant                                                                                                                                                               Maintenant

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